29 avril 2017

Aux Sciences citoyens !


J'avais eu le plaisir de rencontrer une journaliste du Parisien Magazine en Septembre 2016 afin de réaliser une interview concernant les amateurs qui font de la Science. Elle m'avait repéré dans le Hors Série Ciel & Espace d'Octobre 2014.
Après quelques échanges par email, nous nous sommes rencontrés dans le cadre de Géotopia avec un photographe pour réaliser en même temps un portrait pour l'article.
La séance photo avait duré une bonne heure. Puis l'interview s'était terminée chez moi, avec encore une séance photo devant mon matériel perso.
L'article devait sortir début Novembre, mais un changement de programme le décala de quelques mois.
C'est finalement le 21 Avril 2017 que l'article est sorti, en pleine élection présidentielle, et je l'ai vu passer via un tweet de la journaliste : Aurélie Djavadi.
Couverture du numéro du 21 Avril 2017



Il reste finalement assez peu de choses de l'entretien que nous avons eu, mais au moins ce qui est dit est correctement retranscrit. La double page avec le télescope de Géotopia fait plaisir.
L'article est consultable ici : http://www.leparisien.fr/magazine/grand-angle/sciences-ces-benevoles-au-service-des-chercheurs-21-04-2017-6867852.php

Quelques précisions cependant :
- "l'ingénieur en informatique a monté un club d'astronomes amateurs près de Béthune"
J'en suis certes le membre le plus ancien à ce jour, mais pas le fondateur.

- "On peut faire des observations utiles avec un matériel tout simple".
Et c'est vrai. Mais la photo qui illustre la phrase montre un RCOS et une SBIG, sur Paramount, et sous coupole. Ce n'est pas tout à fait ce qu'on appelle "du matériel tout simple" :-)
Mais c'est juste le titre qui peut sembler bizarrement illustré. L'article lui, reprend bien cette phrase dans son contexte.

J'avais cité cette phrase en racontant l'histoire de l'expérience fondatrice de ma démarche de "chercheur citoyen", qui elle s'est effectivement faite avec un matériel très modeste. Il s'agit du passage sur l'éclipse près de Reims, mais il n'est pas très détaillé. Normal pour un tel article.
L'éclipse en question concernait une étoile et un astéroïde. Les reimois(es) non astronomes n'en ont donc probablement jamais entendu parler.
J'ai écrit la version complète de l'histoire (en anglais) ICI.


Autant je m'attendais à la sortie de cet article un jour, autant j'ai été encore plus surpris de découvrir la suite : une chronique sur RTL parlant de ma vie d'astronome amateur dans l'émission "La curiosité est un vilain défaut".

Sidonie Bonnec & Thomas Hugues dans "La curiosité est un vilain défaut" (clic pour écouter)

Julien Solonel, un collègue de la journaliste qui m'a interviewé, est venu présenter l'article sur RTL la veille de la parution. Je ne l'ai pas rencontré, mais il a apparemment bénéficié du carnet de notes d'Aurélie Djavadi :-)

Juste un petit détail quand il dit :
"Pour le programme Supernovae, c'est toujours intéressant d'avoir des milliers de personnes qui, partout dans le monde, regardent ces explosions d'étoiles d'endroits différents".
Dans le cadre de Tarot Supernovae, ou de la recherche de supernovae en général, le terme "millier" est un peu exagéré. Quelques personnes qui regardent le même coin de ciel suffisent. Le jour où nous aurons des milliers de personnes connectées à Tarot Supernovae, ce sera la fête :-)
Par contre, dans de nombreux cas de sciences participatives, des milliers de personnes sont requises pour abattre rapidement un travail colossal, ou pour disposer de beaucoup de données si on veut faire des statistiques.

Petit point sympa : ils m'ont rajeuni. Entre l'interview et la diffusion, j'ai pris un an, mais ça, ils ne pouvaient pas le savoir :-)

Un grand merci à Aurélie Djavadi pour son travail sur cet article. J'espère que ça donnera envie à d'autres personnes de se lancer dans la recherche citoyenne. N'hésitez pas à aller lire les histoires des autres personnes interviewées. Il y en a pour tous les goûts !